Article mis à jour le 05/04/2015
Des argumentaires circulent en faveur de la dématérialisation complète des bulletins de paie. Des prestataires lancent leurs offres. Des zones d’ombre subsistent néanmoins, qu’il faudrait dissiper au plus vite.
Le mouvement est inéluctable à terme. Il sera même impossible d’y échapper. « D’ici peu, rappelle la FNTC, les institutions publiques (Pôle emploi, caisses de retraite, Cnav, CAF, impôts…) et privées (sociétés de crédit, de location…) exigeront des bulletins de paie électroniques certifiés afin de réduire les délais, les coûts de traitements des dossiers et réduire la fraude dont elles sont victimes. »
Il faudra donc qu’on nous explique également comment s’y prendre. Car trois points restent dans le flou.
Novapost, en s’en souvient, avait réclamé cet été que soit établi, sous l’égide de l’Afnor, un référentiel de bonnes pratiques de dématérialisation des bulletins de paie, pour l’employeur comme pour le salarié. Une première réunion a eu lieu à l’Afnor le 7 octobre dernier. Une quarantaine d’acteurs y ont participé. Mais ils s’étaient partagés en deux camps : les partisans d’une normalisation et ses adversaires, qui préfèrent en effet cultiver le flou méthodologique afin de se ménager, qui une activité de conseil, qui une assistance juridictionnelle. Mais les partisans ne lâcheront pas : une norme Afnor de mise en œuvre sera bel et bien élaborée.
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Caro BL – – – –
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