Article mis à jour le 27/01/2010
Au terme de mon récent rendez-vous avec Francis Cholle, de la lecture de nombreux articles sur le sujet des comportements managériaux en 2009 et de cet article « Les dirigeants doivent faire évoluer leurs compétences » (publié ce jour sur FocusRH par Yves Rivoal), je pressens une nouvelle tendance en 2010 : celle du ménagement du capital humain.
Me contredirez-vous ?
La récession économique, l’organisation et les conditions du travail (principaux facteurs de stress), les dernières dispositions légales en matière de prévention des risques psychosociaux… sont autant de facteurs qui pourraient bien inciter les managers et les dirigeants à revoir leurs pratiques et compétences managériales.
Ceux-ci auront la possibilité de s’offrir le concours de leur direction des ressources humaines ou bien d’une instance externe à l’entreprise.
Nombreux sont les coachs qui envisagent d’ores et déjà les nouveaux leviers d’approche et de persuasion des dirigeants pour inciter ceux-ci à repenser totalement leur stratégie et les méthodes managériales en vigueur dans leur entreprise. Il s’agit, à en lire plusieurs articles de FocusRH, de développer « l’intelligence émotionnelle, culturelle, collaborative ou encore intuitive ».
Entre parenthèses, je déplore que les psy n’excellent pas autant que les coachs pour commercialiser leurs services.
Aussi, tant que les concepts pré-cités n’auront pas été précisément définis (signification et modalités de traduction en milieu professionnel), je resterai dubitative sur la pertinence de ce type de recommandations.
En revanche, si j’étais DRH, RRH ou manager RH en 2010, j’imagine que je conjuguerais mes efforts pour l’atteinte de ces objectifs :
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ménager le capital humain,
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faire preuve d’exemplarité pour suivre et améliorer les conditions de travail,
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favoriser la créativité,
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attirer les talents,
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prévoir la sortie de la crise,
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et…
Enfin, je mettrai un point d’honneur à m’emparer (pour le compte de mon entreprise et de ses marques) de l’ensemble des possibilités offertes par Internet et les réseaux sociaux.
J’organiserai, sans attendre, une communauté que je veillerai à animer dans un double intérêt individuel et collectif, au profit cette fois-ci de l’intelligence sociale et collective.